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La ferme du Hôme et la chapelle Saint-Christophe

Là où s’est rassemblée la flotte de Guillaume paissent désormais ovins et bovins. On y élève les cygnes, plats de choix des seigneurs. On y récolte le sel des salines. C’est une presqu’île devenant une île en saison fort pluvieuse. Les chemins disparaissent sous l’eau boueuse.

 

 

Le Homme devenu de nos jours le Hôme était un petit hameau réunissant quelques maisons regroupant une centaine d’habitants établies sur une sorte d’île séparée de la plage par des dunes broussailleuses. Ce hameau dépend du bourg, paroisse de Varaville, fondé au Moyen-Âge au débouché ouest de la chaussée romaine qui permet de franchir les marais de la Dives. La grande ferme du Hôme actuelle a succédé à la ferme d’un ancien manoir seigneurial et auparavant d’après Jules Sevrette d’un fortin sur une motte féodale entourée d’un fossé.

On trouve mention en 1489 de l’achat d’une terre avec sa ferme au Homme et au Suhomme par Robert Hugues Anzeray de la Hogue (1450-1518), écuyer et lieutenant général du vicomte de Caen, à Raoul de Saffray (1460-1511), propriétaire d’une grande partie de la seigneurie de Varaville malgré le don de 1096 à l’abbaye de Troarn. Le nouveau propriétaire fait ériger un manoir et devient le premier seigneur de Suhomme. Le titre de seigneur de Suhomme laisse supposer que celui ci fut ériger au lieu dit Suhomme, à l’époque une petite colline à l’abri des montées des eaux. Il pourrait ainsi correspondre au manoir de la cour de la maison actuel.

 

cadastre 1826

 

À la demande des habitants qui ne peuvent se rendre l’hiver à l’église du bourg en raison de l’impraticabilité des chemins inondés, il fait édifier une petite chapelle attenante à la ferme. Sous le patronage de Saint-Christophe, elle tombera en ruine en 1789. Le testament de Robert de la Hogue le 17 juillet 1499 précise le rôle de celle-ci. « On ne peut y célébrer ni baptême ni mariage ni inhumation. Une messe sera dite tous les dimanches matin par un prêtre natif de la paroisse de Varaville ou de son hameau. Les revenus d’une pièce de terre nommée la « mare » permettent son entretien ».

Face au pré dit « de la chapelle », on retrouve les vestiges de son implantation enchâssée dans l’angle du pignon sud du bâtiment du XVIe siècle et quelques pierres éparses dans le clos de la chapelle.

 

cadastre 1826

 

 

Lieu probable d’implantation de la chapelle sur le bâtiment du XVIéme siecle © JL Pouille

 

Lieu probable d’implantation de la chapelle sur le bâtiment du XV-XVIéme siecle © JL Pouille

 

 

A l’intérieur du bâtiment datant du XVIé siecle a eté mis à jour les traces de l’ancien pressoir.

 

La ferme actuelle conserve, dans une niche située sur la façade de l’habitation principale, une réplique du saint.

 

le clocheton © JL Pouille

 

Réplique de Saint Christophe © JL Pouille

 

Elle s’organise autour d’une vaste cour carrée de 80 mètres de côté. L’habitation principale datée de 1738, est coiffée d’un clocheton qui a servi autrefois à sonner l’angélus pour les ouvriers agricoles, au travail dans les herbages. Très abimé par le temps, il vient d’être remplacé à l’identique le 17 septembre 2018.

La cloche de 1880, baptisée « Amandine Augustine », du nom de la propriétaire Augustine Amandine Commeint (1826-1911) veuve Philippe Dugrais (1826-1911) est nettoyée et réinstallée.

 

Cloche Augustine Amandine Archive municipale

 

La partie conservée la plus ancienne de la ferme, remontant au XV-XVIe siècle, correspond à l’angle du fond de la cour ainsi qu’à la petite maison d’habitation du fermier.

 

Logis du fermier du XVIème siècle avant les travaux de restauration – Collection privée

 

© JL Pouille

© JL Pouille

On accède à la cour depuis la route par deux belles portes cintrées en pierre de taille, construites à la même époque que la maison d’habitation dont la façade est datée de 1738.

 

Collection Martine Garrivier

 

Collection Martine Garrivier

 

De part et d’autre de l’entrée, un « chasse-roue » protège l’embrasure de la porte des chocs causés par les roues des charrettes, cerclées de fer et un cocher malhabile ou avec des chevaux rétifs. Au Moyen Âge, les chasse-roues sont des bornes demi-circulaires appelées « bornillons ». Le chasse-roue remettait « dans le droit chemin » le véhicule, moyennant une forte secousse pour les passagers. Il servait aussi de borne-montoir aux cavaliers pour les aider monter ou descendre de selle.

 

Le portail de nos jours – collection privée

 

À cette époque, la ferme appartient encore aux descendants directs de Robert de la Hogue : Catherine Moisant de Brieux et André de Costard de Bursard. Le 11 juin 1736, lors de la vente à Gabriel Le Roy d’Hautemare, leur domaine comprend la terre et la ferme du Homme et de Suhomme, composé en une maison d’habitation, de bâtiments d’exploitation, une chapelle, dans la cour deux petites cours en herbe au bout des maisons, deux herbages nommé les vases et les mares, plusieurs pièces labourables dont l’une est nommée le clos de Suhomme, avec les dunes et les dunettes qui s’étendent jusqu’à la mer. Ils sont les derniers héritiers de la seigneurie de Suhomme. Plus personne après eux ne portera ce titre après leur tante Marie Le Sens de Suhomme qui leur a légué la petite seigneurie. Il n’est pas fait état d’un manoir seigneurial dans l’acte de vente.

 

Le corps du logis de 1738 avant la restauration: collection privée

 

Le corps du logis de 1738 avant la restauration: collection privée

 

Le corps du logis de 1738 avant la restauration: collection privée

 

Le 2 avril 1808, lors de la vente du domaine par les demoiselles Le Roy d’Hautemare, la propriété s’étend sur environ 188 hectares. « Il est composé d’une maison d’habitation, de bâtiments d’exploitation, une cour, deux jardins potagers, une cour en herbe derrière la ferme de 130 perches carrés (6630 m2), un pré derrière la ferme de 80 perches (4080 m2), un pré de 95 perches (4840 m2), une terre de labour nommée le clos de Suhomme de 3 arpents et demi (1,785ha), une pièce de terre labourable entourée d’ornes de 113 perches (5760 m2), une pièce de terre labourable et adjacente une pièce nommée le petit clos pour un total de 150 perches (7650 m2), une grande pièce nommée les vases de 60 arpents (30,6 ha), une pièce nommée les dunes et dunettes avec les plateaux de 300 arpents (153ha) pour un total de 188,28 ha ».

La terre de Suhomme n’est pas mentionné dans l’acte. On peut supposer qu’elle a été vendue par la famille Le Roy d’Hautemare entre 1736 et 1808. En 1864, elle est revendue sur 220 hectares par le marquis Marc de Saint-Pierre à Jacques Malhéné.

 

corps du logis après restauration © JL Pouille

 

© JL Pouille

 

La grange-étable formant l’aile ouest date quant à elle du XVIIe siècle, et celle située au sud de 1851.  Les « meurtrières » percées dans ses murs sont en réalité des trous d’aération pour les animaux. On dénombre en outre 41 boulins ou trous de colombier, servant de nids aux pigeons, ce qui indique, dans la tradition normande, que la ferme a alors régné sur un domaine de 20,5 hectares de marais. Les murs épais offrent une résistance aux attaques.

 

La grange de 1851 avant la restauration – Collection privée

 

photo google map

 

Cadastre 1826

 

Sur la parcelle « le petit bois » situé à l’ouest de la ferme et entourée d’un fossé, on trouve actuellement un four à pain en ruine

 

Four à pain: © JL Pouille

 

On relève la présence d’os de mouton insérés dans l’épaisseur des murs pignon sud des XV-XVIe et XIXe siècles. Imputrescibles, contrairement au bois, ils ont autrefois servi à consolider et assécher les pierres, et ont supporté une vigne courant sur toute la façade.

 

Os de mouton: © JL Pouille

 

Bout de la grange du XV-XVIéme siecle © JL Pouille

 

Entre les bâtiments du XV-XVIe et du XVIIIe siècles, un passage comporte six niches aménagées à hauteur d’homme dans la maçonnerie dont la fonction n’est pas connue ; on peut supposer qu’elles ont abrité des petites statues ou des objets en rapport avec la vie agricole. Dans de nombreuses régions, leur fonction est de signaler un mur mitoyen et que la propriété s’arrête au fond de la niche.

 

Les niches © JL Pouille

 

LES DIFFERENTS PROPRIETAIRES

De 1489 à 1736 : DESCENDANCE DE ROBERT HUGUES ANZERAY DE LA HOGUE

ROBERT HUGUES ANZERAY DE LA HOGU(1455-1518) escuyer et lieutenant géneral de la vicomte de Caen seigneur de Suhomme (parfois écrit Sushomme) épouse en 1480 Marguerite du Mont (1465) dont il a un enfant,

1 – ISABEAU DE LA HOGUE (1482) épouse JEAN DE MELISSENT  2éme Seigneur de Suhomme par son mariage en 1518 (1480-1525) procureur général du roi au baillage de Caen.  Ils ont un garçon et 5 filles

1 – ROBERT DE MELISSENT 3éme Seigneur de Suhomme en 1525 (1525 – 1550). Ecuyer il meurt sans héritier et ses biens sont partagés entre ses sœurs.

2 – Marie de Melissent (+1557) épouse de Robert le Fournier baron de Tournebu (+1557),  dont marie Le Fournier et Isabeau Le Fournier

3 – Philippine de Melissent (+1555) épouse d’André le Sens (+1580) Seigneur de lion et de Petitville (frère de Jean Le Sens époux de Catherine Mélissent). La succession de Philippine Melissent, est partagée entre ses héritier, le 17 octobre 1555

4 – Jeanne de Melissent épouse de Jean de Moges Seigneur de Buron (1498-1548),

5 – Isabeau (1500-1522) épouse Denis Regnault de Segrais (1485-1545) dont Isabeau Regnault de Segrais (1520-1590) épouse Lucas Duchemin (1520-1574)

6 – CATHERINE DE MELISSENT de Suhomme en 1550 épouse JEAN LE SENS  qui devient le 4éme Seigneur de Suhomme par son mariage en 1553 (+1584) Seigneur des monts et de Lion (fils de Jean Le Sens de l’Epinay, petit-fils de Guillaume Le Sens de l’Epinay, arrière petit-fils de Isaac Le Sens Seigneur de Reviers, de Bayeux, d’Auge, de Bernay, Seigneur de Lion époux de Marie de vieux pont) dont

1 – Jean le Sens

2 – ANDRE LE SENS  5éme Seigneur de Suhomme en 1584, de Lion, des monts et de Petitville épouse Anne Cavelier de l’Epinay en 1575 (+1608)

1 – Anne Le Sens (+1648) épouse en 1603 Charles de Cardonville de Cairon (+1648) dont François de Saint Laurent de Cairon épouse Anne Costard puis épouse en 1614 Arthur Hue de Carpiquet (1581-1651) dont Guillaume Hue  de Carpiquet Seigneur de Tournetot (1621) épouse Anne de la Loy en 1647

2 – Marie Le Sens épouse Jean de Cairon en 1613 dont Francois de Cairon (+1723)

3 – André Le Sens seigneur de Petitville et des Monts

4 – Isaac Le Sens Seigneur de Lion et de Suhomme (+1682) épouse Anne le Miere en 1622 dont

1 – Jacques Le Sens Seigneur de Lion épouse Marie d’Aussy en 1648 dont

1 – Pierre Le Sens de Lion épouse en 1686 Marie madeleine Le Prévost de Coupesarte (+1721) dont

1 – Robert Pierre Le Sens Seigneur de Lion (1688-1773) épouse Marie Jeanne de Vassy (1696-1749) dont

1 – Henry Claude Robert Le Sens Comte de Lion épouse Armande Eléonore le Sens de Folleville (sa cousine) en 1752 dont

1 – Robert Armand le Sens de Lion Seigneur de Folleville baron d’Empire en 1811 dont

1 –  Hyppolyte Le Sens Seigneur de Folleville épouse Marie Anne Désirée Cerisier dont

1 – Eugéne Hyppolyte Le Sens comte de Folleville épouse 1867 Marie virginie Delapaut

2 – Joseph Hyppolyte Le Sens Comte de Folleville épouse en 1865 Marie Messia Y Pando de Tamanes et émigre en Espagne

5 – JACQUES LE SENS 6éme Seigneur de Suhomme en 1608 (+1641) épouse Catherine de Brunet dont :

1 – Anne le Sens épouse pierre de Meherenc

2 – PIERRE LE SENS 7éme Seigneur de Suhomme en 1641 et de Boisroussel de Bursard (Du Houlme) (+1673 au siège de Maestrich) épouse le 14/4/1632 Marie de Sarcilly. Il signe un bail le 7/12/1657 avec Francois de Variniere seigneur de Cabourg au sujet d’une Garenne dans les dunes et dunettes. Un accord de 1619 concernant un procès sur une rente seigneuriale sur Boisroussel, montre qu’il était le fils de Jacques Le Sens, éc. sr du Lyon et de Catherine de Brunet, héritière de Loys de Brunet, sr de Boisroussel  Une ordonnance, rendue le 22.06.1666,par M. de Chamillart, intendant de la généralité de Caen, le maintien dans les prérogatives de la noblesse

dont :

1 – JACQUES LE SENS  (+1681)

2 – PIERRE LE SENS  8éme Seigneur de Suhomme et de Boisroussel en 1673 (+1682) ; Il épouse Anne de Charme (1648-1683) dont

1 – Madeleine Le Sens épouse François Moisant de Bernieres Seigneur de Luzerne en 1682 dont

1 – CATHERINE MOISANT DE BRIEUX  épouse Jacques Alexis de Fouchet de Berneville le 7 aout 1714

(co héritière de Marie Le Sens avec André de Costard de Bursard)

2 – Elisabeth Moisant épouse Etienne Suhard en 1711

3 – Anne Madeleine Moisant de Brieux épouse en 1706 Henry Le Prevost de St Jean des Baisants (+1720) puis épouse en 1722 Nicolas de Roncherolles (1671-1761)

2 – ANDRE LE SENS  (+1701)

3 – MARIE LE SENS de Suhomme (héritière seigneurie de Suhomme en 1682 aprés la mort de Pierre Le Sens de Suhomme intervenue après le 13/02/1682) . Transaction avec Mr de Persan d’une garenne le 14/1/1719. Habitant Paris, c’est sa sœur Madeleine qui la représente

4 – Catherine Le Sens épouse en 1671 André de Costard sieur de la Finautiere

1 – ANDRE COSTARD DE BURSARD épouse en 1703 à Lisieux Françoise Deshayes de Gassard (cohéritier avec Catherine Moisant de Brieux de Marie Le Sens de Suhomme) dont Jean Jacques de Costard de Bursard et Bois Roussel Ecuyer – Marquis le 30/01/1784

De 1736 à 1808 : DESCENDANCE DE GABRIEL LE ROY D’HAUTEMARE

Le 11 juin 1736 André de Costard de Bursand et Catherine de Brieux épouse de Jacques Alexis de Fouchet de Berneville vendent la terre et la ferme du Homme et de Suhomme, les dunes et les dunettes à Gabriel Le ROY d’HAUTEMARE.  La ferme est donné en bail à Charles Chaupin par Marie Le Sens de Suhomme.

1 – XX Le Roy d’Hautemare dont :

1- GABRIEL LE ROY D’HAUTEMARE (+1738)

2 – JEAN LE ROY D’HAUTEMARE (+1739) épouse Madeleine du Taillis de Rot

1 – PIERRE GABRIEL FRANCOIS LE ROY D’HAUTEMARE épouse Marie Louise Françoise Duvougroux (+1792)

1 – AGLAE MARIE JEROSME LE ROY D’HAUTEMARE (1773 – 1831) épouse en 1803 , Auguste Pierre Charlier de Vrainville (1771 – 1851) seigneur de Montharville, Vrainville, Flacey, la Guiguiniere. Lieutenant de cavalerie. Chevalier de l’ordre royal militaire de St Louis et officier de la légion d’honneur

2 – JULIE MADELEINE AIMEE LE ROY D’HAUTEMARE (Née en 1764)

De 1808 à 1848

Le 2 avril 1808 les Demoiselles Le ROY d’HAUTEMARE vendent la Ferme du Homme pour un total de 188 hectares à JULIEN CAILLE négociant, JEAN-BAPTISTE CAVELIER notaire et CHARLES FRANCOIS CASIMIR LE FRANCOIS. M. Le François est l’exploitant par bai tous trois domiciliés à Caen.

De 1848 à 1864 : DESCENDANCE DE THEODORE MARC DE SAINT PIERRE

En 1848 le marquis Theodore Marc de St PIERRE gentilhomme de la chambre du roi et 1ér Vicomte de St Pierre rachète la ferme du Hôme et ses 188 Ha (Inscription cadastrale 1848) dont les dunes et les dunettes.

– THEODORE MARC DE SAINT PIERRE (1786 à St Omer pdc – 1861 à St Pierre du Fresnes) épouse Agathe de Pernon (1790 -1873) en 1808 à Paris. Ils ont 3 garçons.

1 – Louis Ladislas Marie Marc de Saint Pierre (1810 à Caen -1890 à Paris)

2 – René Maurice Antoine Marc de St Pierre (1825 à St Pierre de Fresnes – 1897 à St Pierre de Fresnes. Il devient le  4éme Vicomte de St Pierre en 1890, Capitaine de Cavalerie. Il épouse Sophie Helena Georgina Cohen (1842-1902) en 1871 dont Louise Marc de St Pierre (1863-1924)

3 – ALDERIC MARC DE SAINT PIERRE (1818 à Caen-1878 à Paris). Il devient le 2éme Vicomte de St Pierre en 1861 et hérite les dunes du Hôme et la ferme. Il épouse Alice Clémentine Antoinette NODLER (+1878)  en 1846 dont

1 – ROBERT MARC DE SAINT PIERRE (1849 à St Pierre du Fresnes – 1890 à Paris). Secrétaire d’ambassade il épouse la danseuse Etoile de l’opéra de Paris Marguerite dit Rita SANGALI (1848-1909) en 1886. Il devient le 3éme Vicomte de St Pierre en 1878. Dont Jacqueline Adelina Carlotta Marc de Saint Pierre (1877-1958) épouse Paolo Caldara Monti (1859-1935)

1864 – 1966

En 1864 Alderic Marc de St Pierre revend environ 220 Ha dont la ferme et les dunes et dunettes à J. Malhéné (inscription cadastrale 1866)

1866 – 1981 : DESCENDANCE DE PHILIPPE ISIDORE DUGRAIS

J. Malhéné revend 23 Ha et la ferme du Hôme à PHILIPPE ISIDORE DUGRAIS négociant (mutation cadastrale en 1869).

PHILIPPE ISIDORE DUGRAIS (1814-1866) épouse en 1843 à la Ferté Macé AUGUSTINE AMANDINE COMMEINT (1826-1911). A sa mort en 1866 AUGUSTINE AMANDINE devient proprietaire de la ferme du Homme. Elle acquiere des parcelles supplementaires (mutation cadastrale de 1883 à 1891)

1- DUGRAIS Marie Amandine Léonie épouse le Docteur Théodore Wilfrid Levesque

1 – Georges Isidore Marie LEVESQUE

2 – DUGRAIS MARIE (1848-1918) à la Ferté Macé épouse en 1869 ALFRED EMILE ESNAULT (1845 à Carrouges – 1918) conservateur des hypothèques à St Calais dans la Sarthe fils de Philippe Bonaventure Dugrais (1777-1835) et de Marine Pasquier (1782-1828). A la mort de sa mère en 1911 elle hérite de la ferme (mutation cadastrale en 1913). De 1889 à 1891 Alfred Emile Esnault et son beau frére Theodore Wilfrid Levesque acquierre des parcelles sur le Homme

1981 – 2017 JEAN-PAUL RICHARD

Le 30 décembre 1981, Antoinette Marie Marguerite Gaillard héritière après le décès de son époux vend la ferme du Hôme et 33 ha à Jean-Paul Isidore Marcel Richard (1957-2017).

La famille Richard en est locataire depuis son grand père Louis Richard (né en 1826) en 1932, époux de Marie Deshumeau, puis son père Isidore Pierre Richard (né en 1931) époux de Micheline Marguerite Augustine Chaillou (née en 1933).

Le 21 juin 2017, Jean-Paul Isidore Marcel Richard vend la ferme à Samuel et Mélanie Samson. Après d’importants travaux de restauration elle prend sa forme actuelle.