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Opération de mécénat : “Sauvons notre patrimoine”

Alerté par la Commission Histoire et Patrimoine, le Conseil Municipal a fait procéder à une dépose de la croix et du coq de la chapelle Saint-Joseph qui présentait une inclinaison préoccupante. Cette intervention a révélé une charpente gravement endommagée par la pourriture sur plus de 2,5 m. La croix datant de 1882 est sévèrement dégradée par la corrosion tandis que le coq demeure en bon état. Une calotte de protection en zinc et plomb a été mise en place pour éviter de nouvelles infiltrations d’eau.

Cette opération menée en urgence, s’inscrit dans un programme plus vaste de travaux proposés par  la commission histoire et patrimoine.

 

 

Le montant total des travaux est estimé à 100 000 € HT. Bien que des subventions soient prévues, la commune ne peut assumer seule les dépenses restantes. Une opération de mécénat est donc lancée en partenariat avec la Fondation du Patrimoine.

LA CHAPELLE  SAINT JOSEPH

LIEU ET HISTOIRE

Construite en 1883 par Armand Leclerc, propriétaire du Grand Hôtel, pour sa « colonie de baigneurs », la chapelle marque la naissance de la station balnéaire. D’abord privée et ouverte en été, elle devient propriété du diocèse en 1892, puis de l’État en 1905. Située près de la route et de la ligne du tramway Decauville, elle se distingue par son élégant clocher et son architecture mêlant briques et pierres calcaires, avec une orientation inhabituelle nord-sud.
Gravement endommagée en juin 1944, elle est sauvée grâce à la générosité des habitants et des résidents secondaires, retrouvant des murs consolidés, un nouveau clocher, des vitraux signés Sagot et des portes accueillant les fidèles dès 1949. Un projet d’agrandissement, finalement abandonné, ne voit pas le jour.
Aujourd’hui, bien que les célébrations soient rares, la chapelle séduit par la lumière éclatante de ses vitraux. Elle reste un élément patrimonial précieux, témoin de l’histoire de la commune.

ÉTAT DE DÉGRADATION

La croix et le coq, menacés de chute depuis plusieurs mois, ont été déposés à l’aide d’une grue et d’une nacelle. Cette opération a révélé une charpente gravement abîmée par la pourriture sur plus de 2,5 m. La croix, datée de 1882, est très corrodée, tandis que le coq reste en bon état.

Sans cette intervention, l’ensemble aurait pu s’effondrer lors de la prochaine tempête. En attendant, une calotte en plomb a eté installé pour protèger l’édifice des infiltrations.

A l’intérieur d’importantes traces d’infiltration sont présentes sur l’ensemble de l’édifice. Les six gouttières déversent les eaux directement au pied des murs, sans drainage. À l’avant, la corniche du fronton n’est plus étanche, laissant l’eau s’infiltrer dans les murs. À l’intérieur, les murs présentent des enduits cloqués, fragiles et couverts de salpêtre. Le mur sud, également infiltré, montre des tirants métalliques rouillés ayant provoqué l’éclatement des enduits.

 

PRÉSENTATION DU PROJET DE RESTAURATION

Non réutilisable en raison de sa corrosion, une nouvelle croix sera installée avec un coq nettoyé et une fixation renforcée. Une greffe de charpente est prévue pour le haut du clocher, et les ardoises seront remplacées. La corniche sera étanchéifiée pour stopper les infiltrations, et le réseau de gouttières raccordé à un système de drainage pour éviter de nouvelles dégradations. Une fois ces travaux terminés, les surfaces intérieures endommagées seront piquetées, ré-enduites à la chaux, puis protégées. Les murs et la voûte seront ensuite repeints. Les travaux de drainage et l’installation d’un échafaudage, nécessaires pour le clocher et la façade, entraîneront un réaménagement des abords : terrassement, re engazonnement, et création d’une allée durable et facile d’entretien.
Des travaux supplémentaires sont a prévoir au niveau des supports métalliques des vitraux et de la sacristie. Toutes ces interventions préserveront durablement l’édifice et son caractère patrimonial

PROJET DE VALORISATION

Toujours consacrée, la chapelle continue d’accueillir des offices religieux occasionnels tels que des mariages, baptêmes et enterrements. Sa rehabilitation pourrait permettre d’y celebrer à nouveau des offices dominicaux notamment lors de la saison touristique.
Elle s’inscrit dans deux circuits touristiques communaux : le circuit des villas et celui des lutrins du patrimoine. Chaque année, elle est le cadre de concerts au profit d’œuvres caritatives (comme Imagine for Margo) ainsi que des expositions, à l’image de « Regards sur le patrimoine » en 2022, qui a attiré plus de 2 000 visiteurs.

En rendant la chapelle plus attractive et fonctionnelle, sa restauration, en accord avec les autorités religieuses, vise à développer ce type d’activités culturelles, notamment des conférences.
Ces travaux, essentiels à sa conservation, préservent un patrimoine précieux tout en renforçant son attrait

UN PROJET QUI RÉPOND A UN BESOIN DU TERRITOIRE

La commune souffre d’un manque d’espace dédié aux manifestations, conférences ou expositions à vocation culturelle. Un tel espace culturel a vocation d’être mis à disposition de l’intercommunalité, des associations et d’autres acteurs, tout en préservant le caractère religieux des lieux.

Les habitants résidents permanents ou secondaires sont profondément attachés à leur chapelle, comme en témoigne leur engagement après-guerre pour sa restauration, notamment par la rénovation des vitraux.

COÛT DU PROJET

Le coût du projet est estimé 80000 € HT

Un appel aux dons est lancé à hauteur de 30000 €

COMMENT FAIRE UN DON

EN LIGNE SUR LE SITE DE LA FONDATION DU PATRIMOINE

www.fondation-patrimoine.org/les-projets/chapelle-saint-joseph-varaville/101220

EN TÉLÉCHARGEANT LE BON DE SOUSCRIPTION

Bulletin de don chapelle

LA GARE DU DECAUVILLE (point info et agence postale)

LE LIEU ET SON HISTOIRE

En 1892 une ligne de tramway reliant Caen à Dives-sur-Mer est inaugurée. Surnommée Decauville en référence à son constructeur, elle longe la côte passant par Le Hôme Varaville. De petits bâtiments, servant de gares sont construits. Conçues par l’architecte Mauclerc elles se distinguent par leur style neonormand avec des colombages et des épis de faîtage présentant ainsi une homogénéité architecturale. Remplacée par des bus, la ligne de tramway cesse en 1932. En 1961 l’État revend à la commune l’ancienne gare désormais inutilisée.

À la fin des années 1960 un projet d’élargissement de la route la menacant, les élus décident de la préserver en la déplaçant de quelques dizaines de mètres. Elle est déplacée par grue à son nouvel emplacement. Elle y est réaménagée pour accueillir une agence postale ainsi qu’un Syndicat d’initiative. Aujourd’hui, cette gare est la dernière vestige du Decauville encore visible sur le domaine public du département.

ÉTAT DE DÉGRADATION

– Les colombages sont fortement endommagés dans leur partie basse en raison d’infiltrations.
– La toiture nécessite une révision approfondie, de nombreuses tuiles sont cassées, un affaissement est visible sur la face sud. Une refection totale est a envisager.
– Les épis de faîtage ont disparu.

PRÉSENTATION DU PROJET DE RESTAURATION

– Découpe et restauration des colombages dans leur partie basse.
– Installation de nouvelles soles en chêne.
– Réfection des enduits entre les colombages.
– Ponçage et application d’une couche de peinture.
– Fabrication et pose de nouveaux épis de faîtage
– Réfection complète de la toiture.

PROJET DE VALORISATION

Cet édifice sert à la fois d’Agence Postale et de Point d’Information. Il attire de nombreux touristes, particulièrement en été. Véritable vitrine de la ville, il se doit de refléter une image positive. Grâce à son histoire, racontée sur un lutrin extérieur, il est très cher aux habitants de Varaville. Elle est la derniere gare du Decauville encore existante dans le département.

UN PROJET QUI RÉPOND A UN BESOIN DU TERRITOIRE

– Les habitants permanents et secondaires entretiennent un fort attachement historique à leur petite gare, devenue un véritable emblème de la commune.
– Sa restauration contribuera à dynamiser le tourisme local, avec des retombées économiques positives.

COÛT DU PROJET

Le coût du projet est estimé 20000 € HT

Un appel aux dons est lancé à hauteur de 8000 €

COMMENT FAIRE UN DON

EN LIGNE SUR LE SITE DE LA FONDATION DU PATRIMOINE

www.fondation-patrimoine.org/les-projets/ancienne-gare-du-tramway-decauville-varaville/102478

EN TÉLÉCHARGEANT LE BON DE SOUSCRIPTION

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