Les Dunes

 

Collection Martine Garrivier

Rue Charles Muny

 

Charles Emile MUNY est né à New York le 22 juin 1851 d’un père américain et d’une mère française. Il se marie le 6 mai 1876 à Versailles (78 ) avec Marie Marguerite Eugénie MARBOTTE, née le 15/09/1858.

Charles est employé de banque et domicilié chez sa mère, 28 rue Duplessis à Versailles. Il sera naturalisé Français par décret du 15/07/1884.

Charles Muny et Marie Marbotte auront 4 enfants, nés à Versailles et Saint Cloud entre 1877 et 1887.

On retrouve son nom sur d’anciens plans de lotissement du Home, probablement de 1898-1899. Il y est indiqué “ Charles Muny, gérant de propriétés, 39 rue Duplessis à Versailles “. Il avait en effet acheté 2 terrains à Madame Malhéné : 3932 m2 en 1897 et 8565 m2 en 1899, terrains tous deux situés autour de la rue Muny et de la rue de Lutho et destinés à une division parcellaire.

Sa disparition prématurée le 24/10/1900 à l’âge de 49 ans ne lui a probablement pas permis de mener à bien ses opérations immobilières.

Sa veuve hérite donc des terrains et en achète quelques autres dans le même secteur, qu’elle revendra en son nom propre entre 1901 et 1927. Au total, ce sont plus de 17 000 m2 qui auront été achetés et revendus, en sus des autres où elle n’aurait servi que d’intermédiaire.

On ne retrouve qu’une seule construction : la villa Marcel, édifiée avant 1907 à l’angle ouest Coty / Muny. Nous n’avons retrouvé aucune trace de ses autres activités immobilières en Ile de France.

Madame Charles Muny décèdera à Versailles le 12/11/1945.

A défaut de registres des délibérations de Conseil Municipal, on ne sait pas quand il a été décidé d’attribuer le nom d’une rue à cet opérateur immobilier, l’un des plus importants de l’époque dans ce secteur historique du Home.

Impasse Bousquet

Jean François Bousquet est né en 1852 à Rodelles (Aveyron). Avec son épouse Marie-Anne, née THOUENON en 1861 à Plouha ( 22 ), ils ont 2 filles : Camille, née en 1887 à Paris et Juliette, née en 1891 à Neuilly.

Après avoir été marchand de vins Avenue du Roule à Neuilly, et peut-être propriétaire d’un restaurant à Paris, on le retrouve avec sa famille dans le recensement de 1906 à Varaville. Il y a achète, en 1897, l’Hôtel du Home, connu aussi comme Hôtel de la Gare, Hôtel Bousquet et plus tard Hôtel Fabert ou Hôtel Sangenis. Situé sur l’avenue Coty à l’emplacement de l’actuelle faïencerie il est détruit par un incendie en 1975.

Jean BOUSQUET acquière également divers terrains à l’arrière de l’Hôtel, dans ce qui est aujourd’hui l’impasse Bousquet, pour y édifier des dépendances : communs, remises, chambres etc… Il y loge des pensionnaires et certains membres de son personnel. C’est une allée qui sert essentiellement à l’Hôtel et dont l’accès se fait par la Rue des Bains (anciennement Avenue de la Mer). Il fait également construire la maison du 66 avenue Coty, qui donne dans l’impasse à l’arrière. Baptisée Villa Anna, du nom de sa mère, elle est sa résidence principale tout en étant occasionnellement louée à des estivants.

Il y décède le 18/01/1928 et son épouse, Marie-Anne, le 8/10/1929. La déclaration est faite par son gendre, Paul LEROY, garagiste à Deauville, époux de Camille. On retrouve ceux-ci domiciliés à Varaville dans le recensement de 1936. Paul Leroy deviendra Maire de la commune de 1938 à 1945. Il se dit que c’est Paul LEROY qui propose au Conseil Municipal de donner le nom de Bousquet à cette rue. Elle est intitulée Avenue Bousquet comme en atteste le plan cadastral de 1942.

Rue Henri Bourgeois

 

Eugène Nicolas BOURGEOIS, habitant 3 bis rue Saint Vincent de Paul à Paris, a acquis en 1884 divers terrains et une petite maison donnant sur la plage (Construction d’origine Jacques Malhéné en 1868 )

En remplacement de celle-ci, il fait construire une villa de 28 ouvertures : La Brêche Vallée, nommée aussi Les Lierres à une certaine époque en raison de cette plante qui recouvrait une grande partie des façades. Cette villa est revendue en 1907 à M. Dumay, Directeur des Cultes à Paris, puis à Victor DESCHIENS en 1911.

 

Origine du nom de la rue :

Au bas du chemin sablonneux qui descendait de la dune, au coin de l’actuelle Avenue Coty, se trouvait un arrêt du tramway Decauville intitulé “ Halte Bourgeois “.

La voie d’accès à cette maison portait donc le nom de son propriétaire, comme on le retrouve dans plusieurs exemples de ce quartier du Home naissant. A défaut d’archives communales, on ne sait pas à quelle date il a été décidé de lui affecter ce nom. Il est probable que ce soit à l’époque où Eugène Bourgeois était propriétaire, soit entre 1884 et 1907.

Par contre, aucune trace de Henri Bourgeois. Peut-être son fils ? Ou une erreur ?

Cette voie s’appelait “ Avenue H. Bourgeois “ dans les années 1970. Etait-ce l’abréviation de “ Avenue de la Halte Bourgeois “ ? Mais une décision de Conseil Municipal de 1987 décide de l’intituler définitivement “ Rue Henri-Bourgeois “, sans autre explication à ce jour.

On ne retrouve personne du nom de Bourgeois dans les recensements de 1886 à 1906. On peut donc supposer qu’il s’agissait d’une résidence secondaire.

Rue de Lutho

 

Marie Adélaïde Noémie de LUTHO nait à Paris le 1er février 1834.

 

collection privée

Marie Adélaïde Noémie de LUTHO nait à Paris le 1er février 1834. Fille de Philippe de Lutho ( 1805-1874 ) et de Pauline Lacoste ( 1808 – 1873 à Merville ), elle a 3 sœurs :

  • Marie Christine, née en 1832, qui épousera Charles Jolivet
  • Marie-Louise, née en 1836, qui épousera Abel Delagarde
  • Marie Charles, née en 1838

A noter qu’on retrouvera les familles Jolivet et Delagarde propriétaires au Home.

Marie Adelaïde se marie à 17 ans le 15 juillet 1851 avec Jacques Malhéné Ils auront 7 enfants.

L’importante activité immobilière de son mari, qu’elle continuera après son décès, justifie peut-être l’attribution d’une rue à son nom.

Elle décèdera le 11 mai 1900 à Versailles.

 

collection privée

 

lettre en ballon monté de 1870 adressée à Mme Delagarde ( née de Lutho ) chez Mme de Lutho

Rue Bracke Morel

 

Comme souvent, les chemins – devenus rues ou avenues – qui mènent à la mer portent le nom du propriétaire de la maison construite sur la dune. Dans le cas présent, la rue porte le nom de BRACKE – MOREL car il y avait 2 propriétaires voisins. A priori, aucun rapport entre les 2 familles.

François BRACKE de LIEVIN nait le 15/05/1819 à Lille

Il est le fils de François Henri BRACKE, lieutenant d’infanterie. Il se marie une première fois en 1850 avec Eugénie AGUTTE, née en 1828, décédée en 1878 à Caen. Journaliste demeurant Boulevard Voltaire à Paris, il achète 4 ha 86 à Jacques Malhéné en 1871 puis y fait construire 4 maisons :

  • En 1871, la villa Musset ( revendue en 1881 ) et le Cottage Saint Eloi ( revendu en 1881 )
  • En 1875, le restaurant Les Sorbiers, sur l’avenue Coty, revendu en 1881, démoli pendant la 2e
  • En 1879, une autre maison de 20 ouvertures malheureusement non localisée : c’était très certainement sa résidence secondaire au Home. Elle sera démolie en 1892.

On retrouve une mention de “ Hameau Bracke “ sur un plan de 1879.

Après le décès de sa première épouse en 1878, François BRACKE aura une fille, Rachel, née à Paris le 07/07/1884, avec Berthe BRUNEAU ( née en 1863 à Anzin – Nord ), et un garçon , Georges Henri, né à Varaville le 27/10/1885 dans la maison de son père. Les 2 enfants seront baptisés simultanément le 28/11/1885 par Pierre Léonard TOTAIN, curé de Varaville.

Les parents, François, 68 ans et Berthe, 24 ans, se marieront en 1887 à Levallois 92. François décède le 02/01/1889 à Paris. Il avait 70 ans.

En 1892, sa veuve vendra le reste de ses propriétés à divers acquéreurs.

Nota : le nom de Bracke s’est écrit selon les périodes – et/ou les fantaisies de l’Etat Civil – avec ou sans E ; ceci pourrait expliquer les 2 plaques de rues différentes au coin de l’avenue Coty : l’une avec un E et l’autre sans E !

 

collection privée

 

MOREL

Charles Robert MOREL nait à Avranches le 04/09/1798. Il est fabricant d’Eau de Seltz au 9 rue St Gilles à Paris 3e

Avec son épouse, née Marie-Louise RAVET, ils auront 2 enfants :

  • Charles Jean MOREL, né le 13/10/1825 à Elbeuf, qui sera professeur de musique à Paris et
  • Henri Armand Etienne MOREL né vers 1828, qui sera Capitaine de Gendarmerie à Paris.

En 1871, Charles MOREL – sans que nous sachions si c’est le père ou le fils – achète à Jacques Malhéné un terrain de 15 200 m2 situé entre la rue Bracke-Morel et la rue de Lutho. Il y fera construire 2 petites maisons :

  • Une première en 1875, donnant en haut de la rue de Lutho, la maison sera nommée par la suite “Gianetto “.
  • Une seconde en 1880, avenue Coty, nommée “ La Clé des Champs “.

En 1889, il achètera un autre terrain de 2590 m2 dans le même secteur.

Charles Jean décède en 1889 ( ?) . Son épouse, Emilie DELEVOYE, Dieppoise de 20 ans sa cadette, hérite des maisons et des terrains, transmis par la suite à leur fille Marie Louise. En 1926, l’ensemble des biens sera revendu à différents acquéreurs.

Ce qui n’était jusqu’alors que le Chemin Bracke-Morel devient Avenue Bracke-Morel par décision du Conseil Municipal du 03/03/1935.

Rue St Charles

 

Comme pour le passage Saint Aubin on ignore la raison qui a poussé la municipalité à lui donner un nom de rue. Sans doute est ce en rapport avec l’ancien préventorium St Joseph.

 

collection privée

Qui était st Charles:

 

« Charles Borromée naît dans une famille aristocratique lombarde. Il est le neveu par sa mère de Pie IV (1559-1565). Il reçoit la tonsure à 12 ans et fait ses études à Pavie puis Milan. En 1561 grâce a son oncle Pie IV il est promu cardinal secrétaire puis légat apostolique à Bologne. Nommé archevêque de Milan en 1564 il se démet de toutes ses charges à Rome pour pouvoir résider en permanence dans son diocèse. Son intégrité, son intelligence et sa vertu facilitent le rétablissement de la discipline ecclésiastique. Il étend le théâtre de son action à toute l’Italie, puis à la Suisse. Un des ordres qu’il veut réformer, l’ordre des humiliés tente de le faire assassiner.

Il fonde en 1581 une congrégation de prêtres séculiers qui seront ensuite connus sous le nom d’Oblats de St Charles. Il meurt en 1584 à 46 ans, épuisé par les fatigues et les austérités ». Son tombeau fut le théâtre de guérisons considérées comme miraculeuses, ce qui permit sa béatification en 1609 par Paul V puis sa canonisation le 1/11/1610.

 

collection privée

Rue des Bains

 

Située dans le prolongement de l’avenue Leclerc, qui venait du Bourg de Varaville cette rue s’appelait Avenue de la Mer.

C’était l’accès à la mer pour les habitants venant du bourg.

Elle a probablement été rebaptisée rue des Bains pour éviter la confusion avec l’Avenue de la Mer des Panoramas.

 

Collection privée

Rue Simone

 

collection privée

 

collection privée

Square Varet

Le 23/07/1935 M. Jules Varnet offre un terrain de 500 m2 pour y mettre le bureau de poste. Il semble que c’est sur terrain que fut déposée l’ancienne gare qui sert actuellement de point « Varaville Info ».

Le square porte son nom sans doute pour le remercier. Le 4/3/1937 la donation est validée pour une valeur de 1600 F. Une recette auxiliaire fonctionnait au Bazar Baratte, angle ouest de la rue des Bains et de l’Avenue Coty. Celle-ci s’occupait de l’expédition du courrier et des paquets, de la distribution du courrier, des télégrammes et des avis d’appels téléphoniques. On pouvait également y passer des appels téléphoniques, mais les clients regrettaient le manque total de discrétion. Les services postaux du Bourg dépendaient de Bavent

 

Collection privée : Photo prise du square

Avenue Général Gossart

 

Georges Eouard Gossart est maire de Varaville de 1933 à 1936. Général de brigade, cadre de réserve, officier de la Légion d’honneur il est né  le 8 juin 1866 à Versailles.

 

collection privée

 

Il est le fils de Narcisse Henri Gossart (1833-1907) général de brigade et chef d’état-major du 2éme corps d’armée et de Jeannette Léontine Kuhstohs (1836- ). Il épouse Marguerite Hesbert le 29 janvier 1896 à Paris XVII

 

Il habitait la villa “Le Manoir” avenue Président Coty, il était président de la société en charge de l’organisation des courses sur l’hippodrome de Cabourg depuis sa création en 1928 jusqu’en 1938.

 

collection privée

 

Il a vraisemblablement œuvré préalablement pour l’hippodrome du Home. Il décède  6 av. Constant Coquelin – Paris 7 le 25 avril 1936 à l’âge de 69 ans

Allée du bout des dunes, Allée des pins, Rue des Sables, Rue des Dunettes

 

L’allée du bout des dunes se situe à la sortie du Hôme en direction de Merville Franceville, « au bout de notre dune ». Elle se prolonge par l’Allée des Pins. Les rues des sables et des Dunettes s’y jettent.

 

 

Sur le plan de 1940, on voit que tout un secteur de Franceville s’appelait Le Home : petit Home et Grand Home. Cette zone s’étendait de part et d’autre de la RN 814, jusqu’à la rue des Baigneurs, englobant l’Hôtel Sainte Marie et tous les terrains du littoral, y compris les campings actuels (dont Le Relais)

Rue Ferdinand Henri

Le 21/07/1938 l’avenue des dunes devient la Rue Ferdinand Henri. Dans le lotissement du même nom il était propriétaire de la parcelle n°16 (villa Sam’suffit) avenue de l’hippodrome (avenue Gossart aujourd’hui).

Ferdinand Julien HENRI né le 30 juillet 1876 à Bailly (78) est entrepreneur de maçonnerie au 24 rue Dagobert à CLICHY.

 

collection Martine Garrivier

 

Il est le fils de Louis Alexandre HENRI maçon et de Cécile Augustine Sabatry. Il apprécie Le Home où il vient se reposer. Il épouse Berthe Bourraux le 15 octobre 1901.

Il gagne à la guerre des tranchées ses galons de Capitaine d’artillerie pendant la première guerre mondiale (401ème régiment de défense contre les aéronefs). Il reçoit la Croix de Guerre et la Croix de Chevalier de la Légion d’honneur.

 

collection privée

 

Il est le « Directeur » de l’association syndicale des propriétaires du lotissement « Les Dunes » délimité par l’avenue Pasteur à l’Ouest, l’avenue Leclerc à l’est, la départementale 514 au nord et l’allée du bout des dunes au sud, créée en 1935.

Succédant au General Gossart il est élu maire de Varaville de 1937 à 1938. Il est remplacé par M. LEROY. La rue Ferdinand Henri remplace la rue des dunes située dans le lotissement du même nom. Il etait propriétaire de la parcelle n°16 (Villa Sam’suffit) avenue du Général Gossart à l’époque avenue de l’hippodrome.

 

 

Il décède en son domicile de Clichy le 16 avril 1938 à l’âge de 61 ans.

Rue Jean Mermoz

La rue des 3 frères devient la rue Jean Mermoz le 21/07/1938. Il est possible que ces 3 frères soient PIERRE, JACQUES & JEAN DE MARGUERIE Ecuyers qui partagèrent entre eux par acte passé devant les Tabellions Royaux de Villers le 11 Juillet 1499 les Terres & Seigneuries de Sainte Honorine des Pertes, Dollieu, Memers, Varaville, Petitville, Vidouville provenant de la succession de leur père Pierre DE MARGUERIE Ecuyer Seigneur de Sorteval  et de leur mère Dame Gillette Heute Dame de Conniere.

 

Qui était Jean Mermoz ?

 

Jean Mermoz, né à Aubenton ou Guise (Aisne), le 9 décembre 1901 et disparu dans l’océan Atlantique le 7 décembre 1936, est un aviateur français, figure légendaire de l’Aéropostale, surnommé l’« Archange ». Il est aussi un des fondateurs en 1936 du Parti social français (PSF) avec le colonel de La Rocque.

 

Source Wikipedia

Rue Pasteur

Qui était Pasteur ?

 

Louis Pasteur, né à Dole (Jura) le 27  décembre 1822 et mort à Marnes-la-Coquette (Hauts-de-Seine) le 28 septembre 1895, est un scientifique français, chimiste et physicien de formation. Pionnier de la microbiologie, il connut, de son vivant même, une grande notoriété pour avoir mis au point un vaccin contre la rage.

 

collection privée

 

collection privée

Rue Général Leclerc

 

L’avenue de Varaville devient Rue Général Leclerc le 2 février 1948

 

Collection Martine Garrivier

 

Collection Martine Garrivier

Qui était le Général Leclerc ?

 

Le général Leclerc, né Philippe de Hauteclocque le 22 novembre 1902 à Belloy-Saint-Léonard (Somme) et mort le 28 novembre 1947 près de Colomb-Béchar (Algérie française), est un militaire français, l’un des principaux chefs militaires de la France libre durant la Seconde Guerre mondiale. Figure majeure de la Libération, il est notamment connu pour avoir commandé la 2e division blindée. Officier anticonformiste et brillant, il se révèle un stratège et un organisateur hors pair. Fait prisonnier en 1940 pendant la bataille de France, il s’évade et rejoint l’Angleterre. Il prend alors pour nom de guerre « Leclerc ». Il rencontre à Londres le général de Gaulle, qui lui confie pour mission de rallier l’Afrique-Équatoriale française à la France libre. Après y être parvenu, il remonte vers la Libye, où il prend l’oasis de Koufra malgré l’infériorité numérique de ses troupes. Après plusieurs batailles dans le Maghreb, la « colonne Leclerc » stationne au Maroc en 1943, où elle prend le nom de 2e division blindée (ou 2e DB). En août 1944, son unité prend part à la bataille de Normandie, puis est la première unité à entrer dans Paris lors de la libération de la capitale. Le 23 novembre 1944, la 2e DB libère Strasbourg. Fait compagnon de la Libération, Philippe Leclerc de Hauteclocque meurt en 1947 dans un accident d’avion. Il est élevé à la dignité de maréchal de France à titre posthume.

Rue du Grand large

Rue principale du nouveau lotissement crée en 2007-2008. Au centre de celui ci on trouve le square René Laveille et Renée Tisselli

Square Victor Laveille et Renée Tisselli

 

Le Jeudi 10 Juin 2021le conseil municipal décide d’attribuer à Victor Laveille et Renée Tisselli résistants déportés de la seconde guerre mondiale le nom de ce square.

Victor Laveille dit « jojo »

 

Né à Merville Franceville le 10/12/1924 il décède le 7 juin 2002 à Caen. En 1941, à 16 ans il rentre dans le groupe « Zéro-France » à Dives sur mer. En décembre 1943 il rejoint en Dordogne les FTP. Au sein du groupe Gardette, il reçoit le pseudonyme de « Jojo » et participe à de nombreuses actions de combat et d’attentat.

Le 4 mars 1944, au Capelot, lors d’une embuscade contre un convoi de la Division Brehmer pour délivrer une famille juive il est fait prisonnier. Apres avoir été torturé par la gestapo à la prison de Périgueux il est interné à la prison de Limoges puis le 27/03/1944 transféré au camp Royal-lieu de Compiègne.

Le 6 avril 1944 Il est déporté au camp de concentration de Mauthausen puis le 24/07/1944 affecté au Kommando d’Ebense. Il reçoit le matricule KLM 62 661. Malgré de terribles souffrances il parvient à survivre jusqu’à sa libération par les Américains le 5 mai 1945.

 

Renée Tisselli

 

Elle est née le 27 juillet 1921 à Cesena en Italie. Ses parents fuyant les chemises noires se réfugient en Alsace puis à Varaville,     où elle arrive à l’âge de 7 ans. Après l’appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle, n’acceptant pas la reddition, elle décide de retranscrire les informations importantes transmises à la BBC et de les diffuser sous forme de tracts.

En décembre 1943 elle rejoint avec Victor Laveille le « détachement Gardette » à Clavieras près de Sainte-Marie-de-Chignac. Elle est affectée au service des liaisons et renseignements du responsable militaire régional Albert Thomas, dit « Jacky », chef direct de Paul Marion.

Le 21 Février 1944, elle est arrêtée avec « jacky » à Périgueux. Elle est incarcérée pendant 1 mois

is à la prison du champ de foire de Limoges, puis après un transit au camp de Royallieu, elle part le 18 avril 1944 en déportation vers Ravensbrück ou elle arrive le 22 avril. Sous les coups et les injures, à la pelle et la pioche elle doit assainir le marais 12 H par jour. Elle est déportée le 4 juin 1944 au Kommando d’Holleischen. C’est là qu’elle travaillera dans l’usine de munitions Skoda. Elle y reçoit le matricule 50817.

 

 

Le 3 mai 1945, le camp d’Holleischen est libéré par des partisans tchèques et polonais et 2 jours plus tard, le 5 mai, pris en charge par les troupes américaines. Renée Tisselli reste encore 3 semaines à Holleischen avant son rapatriement le 20 mai 1945.

Allée des frères Paul et Albert Marion

 

Le Jeudi 10 Juin 2021 le conseil municipal décide d’attribuer aux frères Marion résistants déportés de la seconde guerre mondiale le nom de ce square

Qui étaient ils ?

  • Né le 17 mars 1907 à Merville Franceville, Albert décède le 17 décembre 1988 à Aunay sur Othon. Avec son frère Paul il fait partie du réseau Zéro France. Il est arrêté le 12 avril 1944 au cours d’une rafle qui démantèle le réseau dirigé par le pharmacien de Dives sur mer Aimable Lepeu. Il est déporté le 4 juin à Neuengamme puis transféré à Sachsenhausen au Kommando de Falkense. À l’approche des armées soviétiques, les détenus négocient avec le commandement allemand la libération du camp. Le 24 avril 1945 les Allemands abandonnent le camp. Le 26 avril à 8 heures les soldats soviétiques le libère définitivement.
  • Né le 24 novembre 1919 au Hôme-Varaville, Paul décède décède le 19 juillet 2004 à Cabourg. Il accomplit pour son frère ses premières missions de renseignement au sein du réseau Zéro-France. En mai 1943 requis par le STO il se réfugie en Creuse dans le but de gagner l’Angleterre par l’Espagne. En août 1943 il intègre le maquis de La Souterraine. Après une formation à l’école clandestine des cadres des FTP sous le pseudonyme de « Léo » il devient le responsable du maquis « détachement Gardette » à Clavieras. Fin janvier 1944, il est nommé responsable régional des FTPF de toute la Dordogne. Le 21 Février 1944 lors d’un déplacement à Périgueux il est arrêté à Lesparat lors d’un contrôle de la Gestapo. II est déporté le 6 avril 1944 au camp de concentration de Mathausen puis envoyé dans les kommandos de Melk. Quand les russes envahissent la vallée du Danube ils sont évacués au camp d’Ebensee au Thyrol où ils sont libéré par les Américains le 5 mai 1945.

 

Poste de secours “le Conquérant”

 

C’est l’ancien poste de sauvetage N°2. Situé au bout de la Bracque Morel il a été renommé par décision du conseil municipal du Jeudi 10 Juin 2021, le poste le Conquérant.

Qui était le Conquérant ?

En 1066, pendant six mois, Guillaume, qui n’est pas encore le Conquérant, rassemble sa flotte dans l’estuaire de la Dives, face au petit village de pêcheurs de Dives-sur-Mer, pour préparer la conquête de l’Angleterre. Le site est incapable de contenir les centaines d’embarcations. La flotte est ainsi rassemblée à Varaville, entre la chaussée et les dunes, dans l’immense rade longue de cinq kilomètres et large de trois kilomètres. À l’époque, la mer contourne les dunes par l’estuaire de la Dives et atteint la chaussée à marée haute. Au sud, ce sont les marécages ; la terre ferme ne dépasse pas le lieu-dit « la Cour de la Maison ». Les dunes sont désertes et accessibles à marée basse.

Cet immense rassemblement prend fin le 12 septembre 1066, peu avant l’aube, avec l’appareillage de la flotte pour Saint-Valéry-sur-Somme. Le duc de Normandie se prépare à rentrer dans l’Histoire. Une longue attente de vents favorables s’ensuit. Le 28 septembre 1066, Guillaume apprend le débarquement de l’armée norvégienne du roi Harald Hardraada en Yorkshire et prend la mer en fin d’après-midi.

Porté par le courant de jusant, il atteint la baie de Pevensey dans le Sussex à l’aube de la Saint-Michel, le 29 septembre 1066. Il débarque sans rencontrer de résistance de la part des Saxons. La bataille d’Hastings le consacre comme le vainqueur de l’une des plus audacieuses expéditions de l’Histoire.

Le 25 décembre 1066, il est sacré roi d’Angleterre par l’archevêque Ealdred, dans l’abbaye de Westminster.

 

Détail de la Tapisserie de Bayeux (XIe siècle). Crédits : ville de Bayeux.