Le bourg
Rue Clément Hobson
Clément Hobson est né le 1 janvier 1877 en Angleterre. Il a fait ses études à Lausanne. Marié à Simone Herbet, il est président de la société d’exploitation du restaurant Les Ambassadeurs à Paris. Il est le fondateur de la compagnie des restaurants Ciro’s à Paris, Deauville, Monte-Carlo Londres.
Il devient le propriétaire du château en 1912 et du haras et de la ferme au lendemain de la première guerre mondiale en 1921. Au château de Varaville, qui conserve une activité agricole, il crée l’activité haras d’élevage. Développant avec succès l’activité d’éleveur de chevaux de courses il gagne de nombreux grands prix (French Guinées, Grand prix de Deauville). Grand amateur de courses moto il se distingue sur le circuit de Brooklands en Angleterre ou il a détenu des records de vitesse. Il est le correspondant en France de la revue hippique anglaise « Horse and Hound » sous le non de plume de Faraway.
Clément Hobson, en riche propriétaire, transforme complétement le château. Il aménage l’intérieur aussi bien que l’extérieur avec jardin à la française et une superbe allée transformée en roseraie comme accès à la demeure. (On appelait le château la maison des roses). Il construit les communs de style normand ainsi que le superbe pavillon appelé aussi manoir situé face à l’auberge et servant d’entrée. Pendant la soirée de réouverture de son théâtre des ambassadeurs il est félicité par une grande tape dans le dos. Venant de se faire opérer des yeux le choc lui occasionne un décollement de la rétine qui le laisse presqu’aveugle. Il cesse ses activités et s’installe à demeure au château.
Il vient de passer la soirée en compagnie de l’Abbé Etienne, curé de Varaville, ce 29 novembre 1934, quand dans la nuit, le château est victime d’un incendie. A 2 H du matin, réveillé par du bruit et il sonne sa dame de compagnie. Le feu prend naissance dans le salon (une branche tombée de la cheminée aurait enflammé le parquet) elle appelle les pompiers de Caen Le salon devient vite un brasier. Son plancher s’effondre et les 1000 litres d’eau-de-vie de la cave alimentent de plus belle l’incendie. Les pompiers de Caen arrivent trop tard et sont impuissants face au sinistre qui a pris des proportions effrayantes. Clément Hobson et sa dame de compagnie, Mademoiselle Morgenthaler dont il doit la vie et qu’il épousera le 22 mai 1940, sont indemnes. Mais du château, il ne reste plus que les murs. La très rare bibliothèque, les riches collections d’œuvres d’art, les meubles, sont anéantis. Les dégâts sont estimés à 5 millions.
Il décède à Varaville le 16 mai 1952 à 75 ans. Il a été d’une grande générosité pour les varavillais. (Don d’un autel à l’église, divers prêts et subventions à la commune, feu d’artifice pour les habitants, etc…)
Impasse Boutry
Louis Boutry est Chapelain de Saint jean l’Évangéliste de Varaville au XVIIIe
Rue Arthur Martine
Arthur Armand Jules Martine est né en 1861 à Caen. Il est le fils de Martine Ferdinand Armand né en 1821 et de Louise Renée Lecointre décédée le 2/4/1884.
Il épouse le 1 mai 1894 Marie Louise Augustine Désirée Leveque à Varaville, née à Périers en auge en1876 et âgée de 17 ans et 9 mois. Elle est la fille de Leveque Auguste Pierre François né en 1849 et de Lenoze Angeline Augustine née en 1855. Ils ont une fille Martine Louise Anne Aimée Martine née le 4 décembre 1895.
Herbager à Varaville il est élu maire de 1900 à 1908. Il décède le 13 janvier 1934 à Varaville. Une rue lui est accordée au Bourg en 1950.
Impasse des Glanes
Une glane, c’est une poignée d’épis que l’on ramasse dans le champ après que le blé ait été récolté et les gerbes liées
Rue de la Brèche Binette
La brèche est une entrée, une ouverture. Son origine est gallo romaine « bercar » ébrécher, « brech » ébréché, « breka » «brecha »
La binette est un diminutif un peu familier qui signifie visage, bouille, trombine, frimousse. D’ou se « casser le binette », c’est a dire faire une chute. On peut donc raisonnablement penser que c’était un chemin ou l’on pouvait facilement « se casser la binette » car peu sur.
Rue de la Libération
Au Bourg, la Rue de la Libération (D27) s’appelait initialement « Chemin de Grande Communication de Touques »
Le 6 juin 1944 tombés à l’entrée du bourg les parachutistes canadiens se dirigent vers le Haras susceptible de contenir les allemands. Le bourg est libéré à l’aube.
Le 7 juin 1944 les allemands contre attaquent. Traversant le bourg ils entrent en contact avec les canadiens. Après une matinée de combat, inferieurs en nombre et ne disposant que d’armes légères, les canadiens décrochent et le haras est à nouveau occupé.
Le bourg est évacué le 7 et 8 juin. Après de violents combats les Belges progressent par la route de Merville-Franceville et rallient Le Hôme-Varaville. Le 23 août, 48 H avant Paris, la brigade Piron libère le bourg transformé en champ de ruines.
Chemin dit d’en bas
Comme son nom l’indique il se situe dans le bas du Bourg en direction de Petitville
Impasse des Noyers, des Pommiers, des Poiriers, du Verger
Principales impasses se jetant dans la rue Clément Hobson au centre Bourg.