Le Hôme

 

Rue Malhéné

 

Jacques Hyacinthe MALHENE est né le 16/07/1817 à Paris 7e dans le quartier du Marais. Il est le fils de Philippe Etienne MALHENE (11/07/1781 à Rozoy sur Serre – 02/11/1838 à Cambremer) et de Marie Anne Joseph DESPLANCHES (23/12/1783 à Ath en Belgique – 05/02/1857 à Cambremer)

En 1810, ses parents se marient à Tournai (Belgique). Ils auront 3 enfants :

  1. Jules Joseph né le 10/09/1811 à Leuze en Belgique. Célibataire il sera Conseiller à la Cour de Rouen.
  2. Aimé Jean Baptiste né en 1813 à Leuze en Belgique. Officier de la Garde Nationale puis Directeur des Postes. Il a habité Cambremer et a pris sa retraite à Varaville.
  3. Jacques Hyacinthe né le 16/07/1817 à Paris 7éme

 

Contrairement à ce qui a été souvent écrit (notamment par l’Abbé Chrétien), Jacques n’est donc pas natif de Cambremer, même s’il y a résidé, et n’a jamais été directeur des postes. Il y a confusion avec son frère Aimé.

 

collection privée

 

Jacques se marie le 15/07/1851 à Paris 1er avec Marie Adélaïde Noémie de LUTHO, née le 11/02/1834 à Paris. Il a 34 ans et son épouse 17. Ils auront 7 enfants :

  1. Marie Jules, né le 29/05/1852 à Paris
  2. Marie Joseph Léon, né le 25/07/1855 à Cambremer
  3. Marie Hyacinthe Alphonse, né le 19/01/1857 à Cambremer
  4. Marie Charles Francis né le 17/10/1860 à Villiers le Sec (Est de Bayeux)
  5. Marie Pauline Julia, née le 22/03/1863 au Château de La Houblonnière, près de Cambremer (Calvados)
  6. Marie Fernand Henri né le 13/05/1869 à Varaville
  7. Marie Edmond Alfred, né le 27/05/1871 à Varaville. Sa mère a alors 37 ans.

On remarquera que tous les enfants, qu’ils soient garçon ou fille, ont pour premier prénom « Marie », ce qui semble être une tradition dans la famille (de) Lutho. Ces détails permettent de retracer les domiciles successifs des Malhéné – (de) Lutho

 

collection privée

 

Philippe Malhéné, père de Jacques, a acheté en 1833 le superbe Manoir de Cantepie à Cambremer. On sait peu de chose sur sa fortune, simplement qu’il “ vit de ses revenus“ comme l’indiquent différents actes d’Etat Civil. Il y est décédé le 02/11/1838. Son fils Jacques avait alors 21 ans. Il est probable que Jacques y a vécu avec sa mère jusqu’en 1851, date de son mariage avec Marie de Lutho. On les retrouve ainsi dans le recensement de Cambremer de cette même année 1851 comme les 2 seuls occupants de Cantepie.

Nous n’avons retrouvé aucune information sur sa profession ni son type d’activité. Jacques vivra quelques années à Paris après son mariage, où naitra son premier fils, et reviendra à Cambremer au plus tard en 1855. Il y réside toujours en janvier 1857, sa mère y décède un mois plus tard. En 1860, il habite Villiers le Sec à l’est de Bayeux.

 

collection privée

 

On sait qu’il achète le Château de La Houblonnière en 1861 auprès de Mme Delarivière, Comtesse de Bonneval domiciliée à Versailles. Cet imposant édifice, dont l’origine remonte aux Templiers, est situé dans le village éponyme, à quelques kilomètres de Cambremer. Il est toujours copropriétaire de Cantepie après le décès de sa mère ; on retrouve mention de la transmission de propriété au profit des 2 frères Jacques et Jules en 1865. Il revendra cette propriété à Louis Pottier en 1875, puis La Houblonnière en 1881 à Alexandre Poussin

 

Cadastre 1826 archives départementales du calvados

 

Pour la petite histoire, le Manoir de Cantepie, vendu en 1875 à Louis Pottier, a été racheté en 1899 par Alfred SWANN. Ce nom évoque forcément quelque chose puisque Marcel Proust, qui le connaissait, s’est servi de son patronyme dans son roman “ Du côté de chez Swann “ qui fait partie de la Recherche du Temps Perdu. On précisera que Proust n’a fait qu’emprunter son nom et qu’il n’y a aucun rapport avec la vie de ses personnages, totalement romancés.

Le parcours de Jacques Malhéné à Varaville

Alors qu’il était encore propriétaire de ses 2 châteaux, Jacques Malhéné va investir massivement à Varaville à partir de 1866. Jacques Malhéné entre en contact avec le Marquis Aldéric de Saint Pierre qui se réjouit de se débarrasser de ces dunes dont il ne sait que faire, entre la limite de Cabourg (aujourd’hui Avenue des Devises) et Le Homme de Merville. (Ce dernier lieu-dit est une enclave sur la commune actuelle de Merville-Franceville, à l’Ouest du Home actuel). Comme représenté sur les plans ci-dessous, Jacques Malhéné rachète en 1866 la quasi-totalité des propriétés du Vicomte Aldéric Marc de Saint Pierre (entourées en vert). Celles-ci peuvent être scindées en plusieurs grandes sections :

Secteur A : total 148 ha

  •  En 1884, 50 ha dont 42 ha sont revendus à Louis Duchemin, qui lui-même les revendra avec d’autres à la commune de Cabourg en 1935. Ils sont situés au sud de l’Avenue Coty, entre l’Avenue Leclercq et la limite Est de la commune. Cela correspond à l’ancien hippodrome avec quelques parcelles plus à l’Est.
  • 11 ha sont revendus au sud de l’Avenue Coty, mais à l’Ouest de l’Avenue Leclerc à divers acquéreurs. Cela formera entre autres le lotissement des dunes actuel.
  • Sur les 87 Ha situé au nord de l’avenue Coty, 22 Ha sont vendus à Hippolyte Toupet (le 26 Novembre 1867), pour former les Panoramas et 27 Ha à Leclerc (dont le Grand Hôtel) en 1885. Les 38 ha restants sont dispersés en parcelles de 500 à 3000 m2 auprès d’une soixantaine d’acquéreurs.

Secteur B

  • La Ferme du Home et ses 22 ha de terres au Sud : achetés en 1866 et revendus en 1867 à Isidore Dugrais

Secteur sur le territoire de Franceville

  • en limite du Hôme, 40 ha au sud de la route de Cabourg. Parmi ceux-ci, 24 ha seront revendus également à Isidore Dugrais en 1867.

 

Au total, ce sont donc 210 ha qui auront été acquis par Jacques Malhéné. Il aura fallu près de 50 ans pour écouler tout ce patrimoine immobilier. Contrairement à certaines rumeurs, ces cessions ne semblent pas avoir été effectuées dans l’urgence mais simplement au fil des opportunités.

LES MAISONS DE LA FAMILLE MALHENE

Jacques MALHENE: Constructions de 1868-1869

  • Maison 6 ouvertures sur terrain de 110 m2 revendue en 1872 à Prudent MAUBERT puis 1873 Thomas MARIE, 1884 Eugène BOURGEOIS. Celui-ci est le constructeur de la villa Brêche Vallée, probablement au lieu et place de cette petite maison. Voir la fiche à ce nom.
  • Maison 7 ouvertures sur terrain de 1260 m2 vendue en 1885 à François FLEURY FLOTTOT, curé de Sèvres puis Evêque de Digne. Revendue en 1886 à Jean Sully COSTE qui la fera démolir en 1890 pour construire La Louisette, rue de Lutho
  • Maison 31 ouvertures revendue en 1884 à Charles JOLIVET : il s’agit de la villa Les 2 Pavillons, aujourd’hui disparue. Elle était située à l’extrémité Ouest de l’Avenue Coty, en limite de Franceville.
  • Maison de 11 ouvertures vendue en 1885 à SOULIE LIMENDOUX, puis DAVID en 1887, PAULUS en 1895, NOYELLE en 1924 et WOLFF en 1937 : c’est La Petite Maison, au coin Coty / Lutho
  • Maison située sur La Haute Route ( ? ) 11 ouvertures, réduite à 6 en 1884, démolie en 1889
  • Boutique 8 ouvertures démolie en 1889
  • Boutique 6 ouvertures démolie en 1889
  • Bâtiment et atelier 3 ouvertures démoli en 1884
  • Maison 31 ouvertures, réduite à 20 en 1884, démolie en 1889 : ??? non localisée à ce jour
  • Maison 3 ouvertures démolie en 1884

Aimé MALHENE

En 1870, Aimé MALHENE achète à son frère Jacques un terrain de 6800 m2

Il y fait construire une villa : La Gentilhommière, qui sera renommée plus tard Les Quatre Vents.

Cette maison est revendue en 1890 à Edmond COURIOT. Son fils, héritier, la revendra en 1924 à la famille DUVAL.

On ne lui connait pas d‘autre propriété sur la commune.

Rue Adrien Lebeaux

Né le 29/01/1879 à Neuilly Plaisance 93, il épouse Sophie FILLION le 05/01/1907 à Neuilly P.

Employé de commerce il est au front pendant la guerre 14, avec le grade de sergent au 22éme régiment territorial d’infanterie 5éme compagnie. Il est blessé par une balle à l’œil droit au cours d’une attaque allemande et le perd.

Il a 8 enfants (Lucienne décédée en 1928, Marguerite, Juliette, Jeannette et Adrien jumeaux à 2 jours d’écart, Georges, Robert et Pierre).

Il décède à Varaville le 18/05/1938.

Il ne fut pas Maire, comme on a pu parfois le voir écrit, mais le premier adjoint au Maire d’Arthur Martine, en 1929

 

collection privée

 

La rue Adrien Lebeaux part de l’Avenue Coty, le long du Clos des Sables, pour rejoindre la rue d’Hastings. Elle s’appelait autrefois Armand Leclerc, du nom du propriétaire du Grand Hôtel. Elle a été débaptisée le 18 mars 1950 pour éviter la confusion avec l’avenue du Général Leclerc.

Adrien LEBEAUX habite la villa Léontine, comme l’indique son livret militaire. Construite en 1879 par Armand Leclerc elle est rebaptisée ” La Savoyarde ” hommage à sa mère originaire de Thonon les Bains.

 

collection privée

II y avait en fait 2 maisons : celle que nous connaissons aujourd’hui et une autre, plus petite, en front de mer. Cette dernière a été détruite durant la guerre 39-45 et une autre construction a été érigée sur la partie Ouest du terrain.

L’un des fils d’Adrien Lebeaux prénommé également Adrien habitait au Hôme dans la villa l’Étoile aux panoramas. L’un de ses enfants Jacques, y est né en 1946

Rue Raoul Magdelaine

Elle devient Rue Raoul Magdelaine le 2 avril 1966.

Archive municipale

Né le 21 novembre 1905, il est le fils de Berthe Maisson (née en 1877 à Varaville) et d’une grande figure locale, M. Paul Auguste Magdelaine, (30/8/1871 à Colombiers sur Seulles – 27/11/1940 à Varaville) qui a dirigé pendant 20 ans une équipe de 20 personnes chargée de l’entretien des terrains de l’hippodrome et du golf. Il a été promu au grade de Chevalier du Mérite Agricole.

Il a 2 frères, Roger (né en 1911) qui enseignera le golf au Hôme et Bernard (18/11/1898 – 28/8/1918) qui meurt de ses blessures de guerre ainsi qu’une sœur Denise (née le 31/5/1897). Il épouse le 9 novembre 1935 Hélène Naret (1902-1999)

Conseiller municipal et adjoint à Varaville il possède une entreprise de menuiserie charpente qui participe à la reconstruction du Bourg et du Hôme. Il décède le 3 avril 1975 à l’âge de 70 ans

Avenue du Grand Hôtel

En 1880, la Société des Terrains du Hôme construit le Grand Hôtel face à la mer sur une parcelle de 1 Ha acquise à Malhéné. Il est exploité sous cette forme jusqu’en 1914 ou il devient un Hôpital. En 1920 il devient un Préventorium.

C’est l’ancienne avenue menant à celui-ci. Il a aujourd’hui disparu et remplacé par la résidence St Joseph.

 

Collection Martine Garrivier

Impasse Henri Deicke

DEICKE Henri Louis est né le 14 mai 1820, à Steenbecque (Nord). Il est le fils de Deicke Jean Baptiste, cultivateur, et de Deberdt Jeanne Thérèse.

Voyageur de commerce à Lille le 29 octobre 1853 il est nommé courtier de marchandises à Rouen en remplacement de Gustave Émile MARGUERY. Il épouse le 22 avril 1858 à Notre-Dame-de-Bondeville en Seine-Maritime Marie Adelaide Baudouin (née en 1825)

Le 12 février 1876 M. Malhené constitue avec M. Henry-Louis Deicke et M. Leclerc la « Société des Terrains du Hôme ». Henry Deicke meurt le 11 avril 1885.

 

collection Martine Garrivier

La rue Henri Deicke traverse le petit golf des dunes appelé « nouveau golf».  L’accroissement du nombre de joueurs rendant sa traversée de plus en plus périlleuse, en septembre 1978, par délibération, la commune de Varaville ferme la rue. Celle-ci ne sera effective qu’en 2001 en contrepartie d’une promenade, à l’est du terrain, ouverte au public. Celle-ci ne sera jamais terminée.

Impasse Jeanne-Thérèse

Jeanne Thérèse Deberdt est née le 21 février 1786. En 1819, elle épouse Jean Baptiste Deicke.

Elle est la mère d’Henri Deicke et sa rue se prolonge par celle de son fils. Elle décède le 11 février 1842 à Steenbecque, dans le Nord.

 

collection privée

Rue des Cardères

La cardère est une plante sauvage spontanée des lieux non cultivés de la famille des dipsacacées. Il est appelé Bonnetier sauvage ou Cabaret des oiseaux en raison de l’eau qui reste après la pluie le long de la tige, à la jointure des feuilles. On la rencontre souvent sur les chemins de randonnées autour de Varaville. La cardère à foulon a une inflorescence plus longue et était utilisé dans l’industrie textile pour démêler ou carder la laine.

 

source Wilkipedia

Rue des Nivéoles

Les Nivéoles sont des petites bulbeuses rustiques de la famille des amaryllidacées qui fleurissent à des dates différentes selon les espèces.

Les Nivéoles d’été fleurissent au printemps et portent 3 à 5 clochettes pendantes blanches bordées de vert. Les Nivéoles de printemps « claudinette » fleurissent à la fin de l’hiver avec 1 ou 2 grosses fleurs par tige. Elles sont très proches des perce neige avec lesquels on les confond. Elles poussent en sol lourd et argileux au soleil léger ou à mi-ombre. C’est la très rare et protégée nivéole d’été que l’on rencontre dans certains endroits du marais.

 

source Wilkipedia

Rue Guillaume le Conquérant

Cette voirie a reçue ce nom en hommage à notre illustre normand

 

collection privée

Qui était Guillaume le Conquérant ?

Guillaume le Conquérant appelé également Guillaume de Normandie, est né à Falaise en 1027 et mort à Rouen le 9 septembre 1087. Il fut duc de Normandie, sous le nom de Guillaume II, de 1035 à 1066, et roi d’Angleterre, sous le nom de Guillaume Ier, de 1066 à sa mort. Fils de Robert le Magnifique et d’Arlette de Falaise, Guillaume devient duc de Normandie à la mort de son père, vers l’âge de huit ans. Après une période de forte instabilité, il parvient à reprendre la domination du duché à partir de la bataille du Val-ès-Dunes, en 1047. Il épouse Mathilde de Flandre vers 1050, et fait de la Normandie un duché puissant, craint des rois de France Henri Ier (1031-1060) puis Philippe Ier (1060-1108). À la suite de la mort du roi Édouard le Confesseur, il profite d’une crise de succession pour s’emparer, après sa victoire à la bataille d’Hastings (1066), de la couronne d’Angleterre. Cette conquête fait de lui l’un des plus puissants monarques de l’Europe occidentale et conduit à de très profonds changements dans la société anglaise, dont l’élite anglo-saxonne disparaît au profit des Normands. Dès lors, il passe la suite de son règne à se défendre face à ses nombreux ennemis, que ce soit en Angleterre (les rebelles anglo-saxons rassemblés derrière Edgar Atheling, les Danois et les Écossais) ou sur le continent (le comte d’Anjou Foulques le Réchin, le comte de Flandre Robert Ier, et surtout le roi de France Philippe Ier). Il meurt à Rouen en 1087, après la mise à sac de Mantes, au cours d’une campagne de représailles dans le Vexin français contre le roi Philippe Ier. Il est inhumé à l’abbaye aux Hommes de Caen.

 

source Wilkipedia

Allée Saint Joseph

Le nom de l’allée vient l’association de l’hôpital Saint Joseph de Paris.

Le 24 mars 1920 M. Guillet âgé et sans héritier lui fait don du Grand Hôtel.

En 1922 l’Hôtel devient un Préventorium pour les enfants aux poumons fragiles ou vivant dans un milieu menacé de contagion.

 

collection Martine Garrivier

 

En 1969, la copropriété « Résidence St Joseph » remplace le préventorium St Joseph.

Rue d’Hastings

Le 10 juillet 1989, la Rue Centrale devient la rue d’ Hastings en mémoire de la célèbre bataille.

 

collection privée

Un peu d’histoire :

 

La bataille d’Hastings s’est déroulée le 14 octobre 1066  à une dizaine de kilomètres au nord de la ville d’Hastings, dans le Sussex de l’Est. Elle oppose le dernier roi anglo-saxon d’Angleterre, Harold Godwinson, au duc de Normandie Guillaume le Conquérant, qui remporte une victoire décisive. Hastings s’inscrit dans la crise de succession ouverte par la mort du roi d’Angleterre Édouard le Confesseur en janvier 1066. Élu et sacré successeur d’Édouard, Harold doit faire face aux invasions lancées par des prétendants à la couronne. Il vainc le roi de Norvège Harald Hardradale 25 septembre à Stamford Bridge, dans le Yorkshire, mais pendant ce temps, le duc Guillaume de Normandie a débarqué dans le Sussex, au sud du pays, à plus de 350 km. Harold se précipite à sa rencontre à marche forcée. La bataille dure du matin jusqu’au soir du 14 octobre. Postées au sommet de la colline de Caldbec, les troupes anglaises résistent aux premiers assauts ennemis derrière leur mur de boucliers. Les Normands ont alors recours à une ruse : l’aile gauche feint de fuir avant de se retourner sur les Anglais lancés à leur poursuite. L’armée anglaise finit par céder et se débander après la mort d’Harold, et la victoire revient à Guillaume. Grâce à sa victoire, le duc de Normandie peut marcher jusqu’à Londres, et il est sacré roi d’Angleterre le jour de Noël à Westminster. Même si la conquête normande de l’Angleterre n’est véritablement achevée que plusieurs années plus tard, la bataille d’Hastings marque un tournant dans l’histoire de l’Angleterre, dont elle inaugure la période anglo-normande.

 

Détail de la Tapisserie de Bayeux (XIe siècle). Crédits : ville de Bayeux.

 

Elle est immortalisée par la tapisserie de Bayeux. Sur 70 mètres de long, la conquête de l’Angleterre par Guillaume de Normandie est contée sur la célèbre tapisserie de Bayeux. La légende veut que ce soit la reine Mathilde et ses dames de compagnie qui aient réalisés cet ouvrage.

Avenue Président René Coty

René Coty est demeuré très populaire dans le cœur des Français et particulièrement des Normands.

La route de Cabourg est l’ancienne dénomination de l’Avenue Président René Coty

 

Collection Martine Garrivier

Qui était René Coty ?

René Coty, né le 2O mars 1882 au Havre et mort le 22 novembre 1962 dans la même ville, est un homme d’État français. Il est président de la République du 16 janvier 1954 au 8 janvier 1959. Membre de l’Alliance démocratique puis du CNIP, il est alternativement député et sénateur de la Seine-Inférieure entre 1923 et 1953. Il est ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme de 1947 à 1948, dans les gouvernements de Robert Schuman et d’André Marie. Devenu vice-président du Conseil de la République (ex-Sénat), il remporte l’élection présidentielle de 1953 au treizième tour de scrutin avec le soutien de la droite et du centre. Second et dernier président de la IVe République, il voit son mandat marqué par le gouvernement du radical Pierre Mendès France, la fin de la guerre d’Indochine et le conflit algérien. En 1958, ces événements le conduisent à appeler à la présidence du Conseil le général de Gaulle. Celui-ci fait instaurer la Ve République puis accède à la présidence de la République. Retiré de la vie politique après son départ de l’Élysée, René Coty siège au Conseil constitutionnel jusqu’à sa mort.

 

source wilkipedia

Passage Saint Aubin

 

L’association « L’accueil de Saint Aubin » située à Saint Aubin Les Elbeuf en Seine-Maritime abrite des jeunes filles déficientes et des femmes adultes handicapées mentales. Elle est créé en 1964 pour gérer les maisons de vacances sur fonds associatifs. M. Tamarelle qui possède une maison au Hôme en est le vice-président. Il décide de construire à proximité de la plage une habitation pour accueillir les résidentes de l’association. La maison de vacances de 338M2 est inaugurée le 19 avril 2008.

Elle est entourée d’un vaste jardin. L’ensemble de la propriété fait 5700 m2. Le projet a bénéficié de fonds associatifs. Encadrées par des professionnels, les résidentes viennent au Hôme par petits groupes pour se détendre et profiter de la mer grâce à un accès rapide à la plage. Le passage Saint Aubin longe la propriété. Il relie l’extrémité de la rue Malhéné à celle du Grand Hôtel.

Dans la partie basse du jardin se trouve de grands puits maçonnés en briques. Ils auraient servi au bulbiculteurs du Hôme dans les années 1950 – 1960.

 

Qui était St Aubin ?

 

« Le nom d’Aubin, tout d’abord, est une forme dérivée d’Albin, elle-même tirée du latin : Albinus qui veut dire Blanc. Aubin est né en 469, près de LANGUIDIC dans le diocèse de Vannes d’une famille d’origine romaine puissante. Très jeune, Albin se consacre à la vie religieuse ou son intelligence et sa piété le font élire Abbé en 504.

Après le décès d’Adulphe, onzième évêque d’Angers il est élu évêque à 60 ans et conserve cette charge pendant 21 ans. Il meurt le 1er mars 550 et repose est à Notre-Dame du Verger le 30 juin 556. Le culte de Saint-Aubin se développe très rapidement, de nombreux miracles lui sont attribués »

Impasse Saint-Louis

Voirie en hommage au roi St Louis qui a montré un intérêt tout au long de son règne pour la Normandie.

 

collection privée

 

Un peu d’histoire …

 

Au printemps 1204, Philippe Auguste (1165 – 1223) rattache le duché de Normandie au royaume de France. Château Gaillard tombe le 6 mars 1204, Argentan le 7 mai, Falaise le 14 mai Caen le 21 mai Rouen le 21 juin. Difficile en effet d’admettre que leur vassal le duc de Normandie soit Roi d’Angleterre et détienne le Maine, l’Anjou, la Touraine, le Poitou et l’Aquitaine. Le duché restant très autonome les Normands ne cherchent pas à retrouver la domination du roi d’Angleterre.

 

source wilkipedia

 

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En 1226, le fils de Philippe Auguste Louis VIII décède après 3 ans de règne et c’est son fils Louis IX dit Saint Louis (1214-1270) qui à 12 ans accède au trône. Confiant l’Artois, l’Anjou et le Poitou à ses frères, il conserve la Normandie et lui montre un intérêt tout au long de son règne. En 1256, il effectue une tournée à travers la Normandie pendant laquelle il règle les problèmes des Normands. L’essor économique lui vaut une importante popularité et facilite l’intégration Normande au royaume de France. Rouen et Caen développent l’industrie drapière, le pays de Bray et le pays d’Ouche la production métallurgique. Sous son règne on défriche et des paroisses sont créées. Les évêques disposant de revenus accrus entreprennent alors la reconstruction des cathédrales (Rouen, Lisieux, Coutances, Bayeux

Rue des Gravelots

Le Petit Gravelot est un oiseau aquatique du groupe des limicoles. Il aime les milieux ouverts dépourvus de végétation, à proximité des zones marécageuses et les fleuves au cours lent. A la différence du grand Gravelot, il préfère les grèves et les cotes. Il niche dans l’intérieur des terres dans des gravières, sablières, étangs à sec ou des friches rases. Le nid est une simple dépression dans laquelle sont placés les œufs, ces derniers étant de la même couleur que le milieu pour éviter la prédation. Le Gravelot rencontré sur notre plage est Charadrius Alexandrinus, gravelot à collier interrompu ou pluvier à collier interrompu. Il dépose ses œufs près des dunes ou sur la laisse de mer. L’espèce est menacée.       

 

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Avenue des Aigrettes

L’aigrette garzette ressemble au héron cendré mais elle est tout de blanc vêtu, a des pieds jaunes et des jambes noires.

Après avoir été essentiellement méditerranéenne elle se recentre sur le littoral atlantique. Elle compte aujourd’hui une centaine de couples en Basse-Normandie notamment dans le marais de Sallenelles et quelquefois aussi sur notre plage à marée basse. On la trouve actuellement également en Haute-Normandie sur le littoral et à l’intérieur des terres, en période inter nuptiale.

 

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Poste de secours “le Mora”

C’est l’ancien poste de sauvetage N°1. Situé au centre du Hôme il a été renommé par décision du conseil municipal du 3 Juin 2021 le poste « Le Mora ».

Mais qui est il ?

En 1066, pendant six mois, Guillaume, qui n’est pas encore le Conquérant, rassemble sa flotte dans l’estuaire de la Dives.

De nombreux bateaux mouillent à Varaville : 696 grands vaisseaux destinés au transport des combattants et 3 000 plus petits pour le transport du matériel et du ravitaillement. C’est une organisation considérable. Pendant six mois, il faut loger et nourrir les hommes et les chevaux, construire des magasins pour stocker les vivres et le matériel

 

Détail de la Tapisserie de Bayeux (XIe siècle). Crédits : ville de Bayeux.

 

 En provenance de Barfleur où il a été construit, le bateau amiral de Guillaume, le « Mora », attend dans l’estuaire son appareillage pour Saint-Valéry-sur-Somme.

Le Mora est un cadeau de Mathilde de Flandre, son épouse. À sa proue, un petit personnage doré en cuivre montre de l’index droit l’Angleterre et porte à sa bouche de sa main gauche un cor d’ivoire. En remerciement, le duc offrira le comté de Kent à Mathilde.

Le Mora semble avoir une origine noroise. À la manière de ses ancêtres vikings, il est possible qu’il fasse référence à l’élection des rois de Suède. Lors d’une assemblée appelée « Thing de Mora », sur un monument de pierres connu sous le nom de Morasteinninn (la « pierre de Mora »), le futur roi est intronisé. À l’issue de la cérémonie, il se tient debout sur cette pierre plate où il reçoit l’hommage de l’assemblée. Ce choix peut exprimer la volonté de Guillaume de se faire couronner roi d’Angleterre.